Paniers et travaux d’été
Comme vous le constatez, les paniers ont pris leur poids d’été,
courgettes, haricots ou tomates sont au rendez-vous, mais les fraises ne
sont pas décidées… Le sac d’ail est de qualité moyenne, l’itinéraire
technique est à améliorer.
Comme nous l’évoquions sur le dernier journal, le mois de juillet est un
des mois les plus chargés de l’année entre des récoltes abondantes, des
semis directs ou en pépinière, arrosages et préparations des parcelles,
plantations pour les mois suivants : betteraves, choux, carottes
d’hiver, fenouil, haricots, salades…
Nous avons récolté les pommes de terre (ceux qui ont participé à la
récolte lors de l’atelier du 5 juillet ont eu une petite idée …) et
l’ail, avec le tri et l’ensachage.
Nous sommes, conséquence des arrosages importants, toujours débordés par
l’herbe, surtout dans les fraises, les oignons, les poireaux, les
artichauts, les céleris raves…nous vous rappelons qu’une différence
fondamentale entre l’agriculture biologique et l’agriculture chimique
est l’interdiction absolue de l’usage d’herbicides ; quand vous observez
des parcelles bien « propres » dans les champs les herbicides sont
utilisés !
La moisson
La moisson du blé et de l’orge s’est bien déroulée, les travaux sont
faits par une entreprise (coupe, enfouissage de la paille, transport).
Le blé est vendu au Moulin de St Joseph à Grans (la farine que nous vous
proposons est une part de la récolte que nous récupérons), l’orge est
vendue à des chevriers, cette année nous avons vendu aussi à un éleveur
de porc du blé qui était mélangé à de l’avoine; en effet nous n’avions
pas pu labourer en automne dernier, à cause de la sécheresse, nous
n’avions pas eu le temps de faucher l’engrais vert (vesce -avoine), le
résultat a été ce mélange. Les prix des céréales ont augmenté.
Atelier à la ferme
Le 5 juillet, 6 personnes ont participé à l’atelier ; au menu semis de
choux divers et récolte de pommes de terre. Un repas convivial a suivi.
Nous remercions vivement les personnes présentes. Le prochain atelier
aura lieu le 6 septembre.
Un contrat annuel
Nous avions réfléchi il y a quelques temps et lors de l’assemblée
générale, à l’instauration du contrat annuel (du 1er novembre au 31
octobre de l’année suivante) – avec six à huit semaines d’interruption
en mars /avril, et un paiement en douze mensualités.
Pourquoi passer au contrat annuel :
* Il y a ainsi une correspondance avec l’année de production des légumes
et l’engagement du producteur: les légumes d’hiver sont semés ou
plantés au printemps et été, le travail correspondant a été rémunéré.
Bien sûr, cela procurerait une sécurité pour les fermiers, et leurs
employés
* Il s’établit aussi une correspondance avec l’exercice comptable, et
cela améliore la trésorerie (difficulté actuelle de mars à juillet)
* Vous renouvelez votre contrat dans une très forte proportion (90%),
prenant les deux saisons, cela veut dire qu’en réalité vous vous engagez
déjà pour la plupart d’entre vous sur l’année.
* Pour les trésoriers, le travail est simplifié, le renouvellement des
contrats – en particulier celui qui se fait dans la période d’arrêt-,
est compliqué (difficulté de contacter les personnes)
* Enfin, beaucoup d’AMAP ont évolué vers cette formule (dans notre club des cinq, déjà deux producteurs)
Nous vous demandons et vous remercions de nous donner votre avis (aux distributions, sur le blog, ou directement, ou par mail)
L’équipe de travail
Thomas remplace Malika absente depuis quelques semaines, nous avons eu
de nouveau Maxime, pour sa deuxième phase de stage d’école d’ingénieur,
qui travaillera aussi sur la mise en place du verger. Celui-ci devrait
voir le jour en hiver 2009/10, et remplir des paniers quelques temps
plus tard !
Nous accueillons pour 15 jours Edgar, maraîcher aux alentours de Cotonou
– Bénin, qui s’intéresse au développement de la commercialisation de
proximité –type AMAP, dans son pays.
Notre fils Matthieu et son épouse Ana, qui vivent actuellement au
Mexique, devraient rentrer pour s’associer avec nous en septembre 2009.
Un spectacle à la ferme
Notre fille Solange, qui a fait des études d’arts du spectacle et de
danse, accompagnée d’une petite troupe « La compagnie d’Eugène sans
gènes », prépare actuellement un spectacle dans la grange, intitulé «
Eddy a faim », vous trouverez en pièce jointe l’invitation (sur
réservation). Ce spectacle aura lieu les 6 et 7 août. Solange part en
Argentine en octobre pour continuer à se former et travailler, avant de
revenir elle aussi prolonger le lien entre art et agriculture à la
ferme.