Et oui, le temps passe, et nous qui vivons très directement avec les
saisons dans notre activité, de surcroît très physique, et sur notre
lieu, nous le « percevons » avec beaucoup d’acuité. La ferme est
actuellement parée de mille couleurs, nous avons planté beaucoup
d’arbres et arbustes depuis notre arrivée!
Vous êtes donc nombreux à renouveler l’aventure des « paniers » (nous
mettons ce mot entre parenthèse car il ne nous semble plus représenter
ce que nous faisons dans les AMAP, sachant que toutes formes de
« paniers », bios, paysans ou « .com » se développent, dans des systèmes
variés, utiles, mais différents en terme de sens) et nous vous
remercions tous.
Bienvenue à ceux qui arrivent !
Ceux qui nous quittent ont aussi contribué à la pérennité du système
et nous les remercions aussi pour ce bout de chemin partagé.
Il nous manque quelques adhérents, qui s’inscriront sans doute, comme
l’année dernière, petit à petit. Nous nous autorisons à vendre quelques
légumes localement, en attendant d’atteindre notre nombre d’adhérents.
Nous sommes cependant toujours décidés à écouler la totalité de nos
récoltes en AMAP car nous pensons que ce système doit bénéficier de la
même façon aux amapiens et à l’agriculteur : soutien en cas d’aléas pour
les uns, générosité en cas de surplus du côté de la ferme. De plus le
prix du panier est calculé par rapport à une production partagée et
permet ainsi une réelle transparence du fonctionnement économique de
notre petite entreprise. D’autre part nous évitons l’achat extérieur de
légumes car nos terres sont de bonnes terres à légumes qui permettent
une biodiversité suffisante. Si, une année, nous avons un gros loupé sur
un légume de base nous vous informons en cas de décision de chercher un
légume chez un autre agriculteur proche -en bio évidemment-, mais cela
doit rester très exceptionnel et transparent…et vous pourrez donner
votre avis.
Lieux de réflexion
Faisant suite à ce qui est écrit plus haut, les AMAP sont un creuset
pour alimenter les habitants…et les réflexions. C’est une chance et un
atout pour tous.
En ce qui nous concerne les assemblées générales ou réunions de bilan
des groupes, notre club de cinq fermes qui échangeons sur nos
pratiques, Alliance Provence, nos associations agricoles CIVAM, nos
formations (Matthieu et Ana sont en formation « éco-paysans », Françoise
travaille avec des femmes autour du développement d’activités sur les
fermes, Pierre adhère au GRAB –groupe de recherche en agriculture
biologique) nous aident à élargir nos points de vue et/ou à approfondir
nos convictions….
Les chantiers en cours
Et dans la continuité du paragraphe précédent, l’association des AMAP
de la Grande Bastide est en cours de création, elle devrait voir le
jour d’ici peu.
Un autre chantier, celui là avec engins, est celui du parking ;
depuis les trois caisses posées au milieu du chemin, il y a eu des
étapes ! Nous nous excusons pour les désagréments…. Les dernières étapes
seront :
- l’éclairage, posé sur la grange
- les plantations
Nous boucherons les trous du chemin au printemps.
Merci de votre patience et coopération !
Nous appelons aussi « chantier » certains de nos travaux agricoles !
Celui des plantations pour l’hiver est terminé (mâche, épinards,
salades…), les récoltes, puis les tris des légumes de conservation ont
commencé, d’abord avec les pommes de terre et oignons, les courges, puis
avec les betteraves, céleris raves, radis noirs et asiatiques, navets,
carottes qui seront mis en silos avant les fortes gelées.
Nous avons planté l’ail, semé les carottes de printemps.
Pour les grandes cultures, le blé et l’orge ont été semés, sans
labour, et ont bien levé grâce à de bonnes pluies, au bon moment.
Enfin, cerise sur le gâteau, nous avons commencé d’envelopper les
cardes à la façon traditionnelle, pour les avoir bien blanchies (si tout
va bien) en décembre. Les provençaux connaissent la tradition du 23
décembre de ce légume qui, comme les topinambours fait jaser….
Enfin le chantier de nettoyage des serres (aubergines, poivrons, bientôt tomates, de la serre des plants…) est presque terminé.
Bref, toujours de quoi s’occuper
Atelier permanent
Nous avons proposé lors des réunions de ne plus organiser nos
ateliers deux samedis par an à la ferme, mais d’ouvrir la possibilité
aux amapiens de venir une demi journée dans l’année, en autonomie,
voir comment ça se passe : une façon de donner un coup de main, ou de
simplement découvrir en famille le lieu et le travail, à toute saison,
dans les horaires de travail et sans perturber la marche des choses.
Simplement PREVENIR de votre venue, au moins quelques jours avant.
Cordialement à tous