11 nov. 2010

journal de novembre 2010

AMAP ! Huitième année ans déjà…
Et oui, le temps passe, et nous qui vivons très directement avec les saisons dans notre activité, de surcroît très physique, et sur notre lieu, nous le « percevons » avec beaucoup d’acuité. La ferme est actuellement parée de mille couleurs, nous avons planté beaucoup d’arbres et arbustes depuis notre arrivée!
Vous êtes donc nombreux à renouveler l’aventure des « paniers » (nous mettons ce mot entre parenthèse car il ne nous semble plus représenter ce que nous faisons dans les AMAP, sachant que toutes formes de « paniers », bios, paysans ou « .com » se développent, dans des systèmes variés, utiles, mais différents en terme de sens) et nous vous remercions tous.
Bienvenue à ceux qui arrivent !
Ceux qui nous quittent ont aussi contribué à la pérennité du système et nous les remercions aussi pour ce bout de chemin partagé.
Il nous manque quelques adhérents, qui s’inscriront sans doute, comme l’année dernière, petit à petit. Nous nous autorisons à vendre quelques légumes localement, en attendant d’atteindre notre nombre d’adhérents.
Nous sommes cependant toujours décidés à écouler la totalité de nos récoltes en AMAP car nous pensons que ce système doit bénéficier de la même façon aux amapiens et à l’agriculteur : soutien en cas d’aléas pour les uns, générosité en cas de surplus du côté de la ferme. De plus le prix du panier est calculé par rapport à une production partagée et permet ainsi une réelle transparence du fonctionnement économique de notre petite entreprise. D’autre part nous évitons l’achat extérieur de légumes car nos terres sont de bonnes terres à légumes qui permettent une biodiversité suffisante. Si, une année, nous avons un gros loupé sur un légume de base nous vous informons en cas de décision de chercher un légume chez un autre agriculteur proche -en bio évidemment-, mais cela doit rester très exceptionnel et transparent…et vous pourrez donner votre avis.

Lieux de réflexion
Faisant suite à ce qui est écrit plus haut, les AMAP sont un creuset pour alimenter les habitants…et les réflexions. C’est une chance et un atout pour tous.
En ce qui nous concerne les assemblées générales ou réunions de bilan des groupes, notre club de cinq fermes qui échangeons sur nos pratiques, Alliance Provence, nos associations agricoles CIVAM, nos formations (Matthieu et Ana sont en formation « éco-paysans », Françoise travaille avec des femmes autour du développement d’activités sur les fermes, Pierre adhère au GRAB –groupe de recherche en agriculture biologique) nous aident à élargir nos points de vue et/ou à approfondir nos convictions….

Les chantiers en cours
Et dans la continuité du paragraphe précédent, l’association des AMAP de la Grande Bastide est en cours de création, elle devrait voir le jour d’ici peu.
Un autre chantier, celui là avec engins, est celui du parking ; depuis les trois caisses posées au milieu du chemin, il y a eu des étapes ! Nous nous excusons pour les désagréments…. Les dernières étapes seront :
  • l’éclairage, posé sur la grange
  • les plantations
Nous boucherons les trous du chemin au printemps.
Merci de votre patience et coopération !
Nous appelons aussi « chantier » certains de nos travaux agricoles ! Celui des plantations pour l’hiver est terminé (mâche, épinards, salades…), les récoltes, puis les tris des légumes de conservation ont commencé, d’abord avec les pommes de terre et oignons, les courges, puis avec les betteraves, céleris raves, radis noirs et asiatiques, navets, carottes qui seront mis en silos avant les fortes gelées.
Nous avons planté l’ail, semé les carottes de printemps.
Pour les grandes cultures, le blé et l’orge ont été semés, sans labour, et ont bien levé grâce à de bonnes pluies, au bon moment.
Enfin, cerise sur le gâteau, nous avons commencé d’envelopper les cardes à la façon traditionnelle, pour les avoir bien blanchies (si tout va bien) en décembre. Les provençaux connaissent la tradition du 23 décembre de ce légume qui, comme les topinambours fait jaser….
Enfin le chantier de nettoyage des serres (aubergines, poivrons, bientôt tomates, de la serre des plants…) est presque terminé.
Bref, toujours de quoi s’occuper
Atelier permanent
Nous avons proposé lors des réunions de ne plus organiser nos ateliers deux samedis par an à la ferme, mais d’ouvrir la possibilité aux amapiens de venir une demi journée dans l’année, en autonomie, voir comment ça se passe : une façon de donner un coup de main, ou de simplement découvrir en famille le lieu et le travail, à toute saison, dans les horaires de travail et sans perturber la marche des choses. Simplement PREVENIR de votre venue, au moins quelques jours avant.
Cordialement à tous