23 déc. 2016

Feuilles et racines

La saison des légumes se poursuit à la ferme, les légumes feuilles sont à l'abri sous les serres, dans la paille, et nous pouvons récolter encore épinards, mâche et salade, blettes; poireaux et choux résistent ...(ceux là ne craignent pas le froid et nous étonnent toujours par leur faculté à se lover le cœur dans leurs feuilles!).
Les racines sont pour la plupart ramassées (céleris rave, navets et carottes, betteraves) et se conservent en caisses protégées sous la grange, notre frigo naturel.

20 déc. 2016

Concert improvisé

Une fanfare à la ferme, Claire et Cristiano, nous ont fait la surprise d'inviter leur toute nouvelle fanfare à une distribution dans la grange, merci à eux et bravo pour leur musique joyeuse!


12 déc. 2016

marché de Noël

Comme chaque année l'époque de Noël voit son lot de marchés fleurir ça et là. A la Grande Bastide, dans la simplicité de l'espace de la grange, amis, amapiens, producteurs locaux, associations vous proposent leurs produits, leurs réalisations à un prix équitable.
Le marché de Noël aura lieu le 16 décembre, en même temps que les distribution des paniers amap du mardi 13 et du vendredi 16 (cette dernière n'aura donc pas lieu à Pertuis)
Un vin chaud  et des jus de fruits vous seront offerts ( bios et locaux, bien sûr! ).
Prévoyez de passer un moment avec nous!

23 nov. 2016

La crue

La Durance est  régulée par le barrage de Serre-Ponçon, mais en cas de grosses pluies ou fontes de neige, EDF fait des lâchers d'eau; on voit alors le niveau des eaux monter, c'est impressionnant! Mais il pleut, il neige, c'était largement nécessaire après une période de grave sécheresse en 2016, l'eau est la vie!


21 nov. 2016

Ail, fèves et grues...


La plantation de l'ail et des fèves

Nous avons semé lors d'un atelier l'ail et les fèves, les fèves ont été semées avec la machine à planter les pommes de terre! Trois graines dans chaque case, deux planteurs sur la machine, Solange au tracteur, et le tour est joué!

Pour l'ail, tout à la main, trou au plantoir, pose de la gousse, petit recouvrement à la binette. Il existe des machines à planter l'ail, mais la ferme n'en a pas, la mécanisation pour de relatives  petites quantités n'est pas toujours rentable.

 

 

Le passage des grues
Le grou-grou des grues nous a surpris lors de notre récolte de vendredi dernier.  Au dessus des serres, elles se reposaient sans doute,   tournoyant avec grâce  avant de repartir en formation pour la grande migration

 

5 nov. 2016

Dernières nouvelles


Le renouvellement des contrats AMAP a eu lieu, il reste quelques places mais de nombreux amapiens ont renouvelé leur confiance à Solange.

Le bouche à oreille est la meilleure des publicités, on peut contacter Solange directement pour toute question ou pour adhérer

 

06 58 46 81 83

 

 Des producteurs locaux proposent dans les AMAP de la Grande Bastide

                Viande: Poulets et Agneau

                Produits laitiers à base de lait de brebis

                Miel

                Huiles essentielles et plantes aromatiques

Et bientôt Benoit proposera du pain!

 

A la ferme de la Grande Bastide, les  "paniers"

 

Ce mot là, "panier", peut-être faudrait-il l'oublier, car il a été tellement repris que nous avons du mal à comprendre de quoi il s'agit. Des distributeurs, intermédiaires, associations, proposent des paniers composés avec des produits de divers producteurs locaux, ou moins locaux, on trouve des paniers internet, des paniers paysans, des paniers bios, des paniers SNCF ou entreprise....

 

Ce développement de "paniers" participe cependant d'un souci de relocalisation bénéfique et de l'instauration progressive de "systèmes agricoles et alimentaires territorialisés", dans lesquels chacun, paysans, distributeurs, transformateurs peut trouver sa place et son utilité, à la satisfaction des mangeurs solidaires! Souci d'équité, de préservation de l'environnement, lutte contre le gaspillage, interconnaissance sont les maitres mots d'une concertation territoriale autour de l'alimentation

 

Dans  une AMAP, le "panier" est une part de récolte distribuée directement de la ferme à l'assiette. Cela permet de comprendre la possibilité de production et sa limite, dans une ferme, de soutenir une installation, un maintien d'activité.

Cette part de récolte permet aussi de mieux comprendre les conditions de travail et de rémunération des paysans, les conséquences des aléas climatiques, la saisonnalité des végétaux, la nature des sols, les modes de culture etc..... Elle nous renvoie aux précautions qu'il est indispensable de prendre dans nos modes alimentaires. Cette part de récolte est une incitation à penser ou repenser notre alimentation et à s'engager dans une réelle solidarité avec les paysans.

Les AMAP sont nées autour de maraichers, face aux difficultés grandissantes de ceux-ci et à la volonté d'habitants soucieux de maintenir une agriculture paysanne de proximité. Les produits complémentaires sont aussi  proposés directement par des producteurs de proximité ou par des associations engagées.

 

Savez vous que:

-entre 2010 et 2014 la France a produit 900 000 T de fruits en moins

-entre 2010 et 2014 la France a produit 750 000T de légumes en moins

(données AGRESTE, statistiques MAAF)

 

 

La production

Les expériences de cultures sans ou avec peu de  travail du sol et l'utilisation de paillages naturels (cette année la paille du seigle produit par Benoit) commencent à porter leurs fruits (ou plutôt donner des légumes!!), elles préservent la vie biologique et la structure des sols, économisent l'eau. L'utilisation de peu de plastiques et d'intrants conduit vers plus d'autonomie et rend le mode de production plus économe; le travail manuel permet de travailler en équipe. L'apprentissage de nouveaux itinéraires techniques pour chaque légume et la saison chaude particulièrement sèche ont cependant été éprouvants. La pluie bénéfique des ces dernières semaines a été appréciée!

 

 

La tuta absoluta, la mineuse de la tomate!

 

Les tomates n'ont pas été au rendez-vous autant que d'habitude. Elles ont subi plusieurs attaques sévères de tuta absoluta. Ce lépidoptère (papillon) ravageur venu d'Amérique Latine au cours des 10 dernières années en France est actuellement l'un des principaux ravageurs de la tomate, il peut aussi s'attaquer aux autres solanacées (pommes de terre, aubergines). Actif toute la saison, de mai à août, ce papillon peut générer des pertes pouvant aller jusqu'à 80 à 100%!  Les chenilles s'attaquent aux fruits verts comme aux fruits mûrs, sous serre comme en plein champ.

En agriculture biologique on peut lutter par:

Le piégeage par des pièges à phéromones est un bon moyen de réduire le nombre d’adultes (mâles uniquement), avec entretien régulier, il faut agir souvent et vite .

La favorisation ou l'introduction des auxiliaires (prédateurs)

 

Pour en savoir plus:

www.grab.fr/wp-content/uploads/.../5-fiche-protection-tuta-tomate-PACA-2012.pdf

 

 

A retenir: La date du concert-soupe, le 25 février, à suivre....

 

 

1 nov. 2016

Le poulailler de la ferme

Nous avons installé quelques poules pour les œufs des habitants dans une caravane remise pour l'occasion en été. Un ami bricoleur nous a construit le cocon des volailles, il fonctionne bien! Un grand espace pris sur le verger leur permet de gambader et une bonne nourriture bio de la ferme leur est proposée (blé, légumineuses, déchets de légumes...)

Les premières poules ont été des poules de Marans (noires et feu) , une race de pondeuses à œufs couleur chocolat. Des poules rousses ont été introduites, mais nos Marans ne les ont pas bien accueillies! Finalement un beau coq Sussex vient d'arriver, qui règne sur sa cour de 7 poules. Pour le moment il ne pousse pas encore le cocorico!



29 oct. 2016

Fête du pois chiche, faites du glanage

Malheureusement la sécheresse a rendu la récolte des pois chiche de Benoit impossible à faire à la moissonneuse; qu'à cela ne tienne les "glaneurs" (bien sûr faire une récolte n'est pas glaner...pour en savoir plus sur cette pratique ancestrale et règlementée, allez sur le site de FNE qui a organisé un colloque sur le glanage  et a réalisé un dossier très bien renseigné) sont venus en nombre: associations, individuels, ont participé ,  Benoit a  récolté ainsi les graines pour la semence de sa prochaine saison. Il y a eu ensuite le fête du pois chiche, une occasion de parler de 2016 "année des légumineuses".

4 oct. 2016

Les bâtiments de la ferme

La Bastide, un gros corps de ferme, très remanié au fil des...siècles! Et un peu par nous


Petit à petit, portes et fenêtres ont été posées, 
la façade porte les marques du temps,
d'aménagements et d'ouvertures créées ou occultées au fil des décennies,
de travaux plus ou moins anciens, pas simple de donner une cohérence
Le "cochonnier", qui demande une réhabilitation urgente!
Nous nous sommes habitués à sa présence, mais qu'en faire?

La grange agricole, en pierres, avec ses arquières élégantes

1 sept. 2016

La fin de l'accueil touristique




En 1998 un premier gîte rural avait été ouvert, en 1999 le deuxième; les deux gites faisaient partie du projet initial d'accueil, à l'installation agricole de Pierre et Françoise en 1997. La taille du bâti (bastide de 300 m2 au sol sur deux niveaux!) ne permettait pas d'envisager son entretien sans cette activité.

Chaque gîte était un logement de 60 m2 comprenant une pièce séjour-cuisine au rez-de-chaussée, deux chambres à l'étage.
Il y avait été privilégié: simplicité, personnalisation, écologie, découverte de l’environnement, lien avec l'activité agricole (les locataires pouvaient visiter la ferme, acheter sur place leurs légumes, ce qu'ils faisaient le plus souvent)  .
 
Le gite était référencé au réseau des Gîtes de France et  PANDA WWF, et recommandé dans « Le petit Fûté » (Les bonnes adresses du bout de la rue au bout du monde ).

Pendant 18 ans ont été accueillis avec un grand plaisir des touristes, mais aussi à toute saison des stagiaires ou travailleurs temporaires, des personnes en attente de logement etc....

Faisant suite à de nombreuses demandes, un des gites avait été rapidement loué en meublé à l'année. Le fonctionnement a été basé sur le confiance, la sympathie et  l'honnêteté, des clefs pour une aventure réussie. L'été 2016 a cependant été la fin de l'accueil touristique.
Aujourd'hui le grand logement est loué, Pierre et Françoise habitent et accueillent leurs amis ou famille dans les deux gites.


 

12 juil. 2016

Haie Utopique et Fondée


 
Marie Lansac et Gerco de Ruijter deux artistes, l'une plasticienne  l'autre photographe, ont réalisé avec l'association créée à la ferme en 1997 - nommée Zone Inondable-  lors de l'installation agricole , un projet artistique:
Haie Utopique et Fondée
Le projet a été réalisé grâce aux médiateurs culturels le Bureau des compétences et désirs, situés à Marseille et avec le soutien de la Fondation de France , entre 2001 et  2003 facebookemaUne haie de 100 m de long a  être replantée le long d'un verger naissant , haie diversifiée aux multiples essences, en séquence, remplaçant une haie mono-espèce de thuyas, qui a été arrachée.
Structure essentielle du paysage agricole local, l'ensemble haie/verger permet de maintenir les espèces animales et végétales présentes et de limiter l'érosion des sols.
Gerco de Ruijter, artiste néerlandais, a photographié le domaine de la Grande Bastide au moyen d'un cerf-volant équipé d'un appareil photo. Marie Lansac, plasticienne, a proposé de lier ce relevé du paysage à la transformation d'une haie de thuyas en un biotope diversifié.
Ce projet pluridisciplinaire et expérimental, qui visait à créer un lieu de recherche pour agriculteurs, scientifiques, pépiniéristes, ornithologues et artistes, a été coordonné par Marie Lansac avec la collaboration scientifique de René Rieux (chercheur au CNRS). Une série de photographies aériennes, cartographie de la haie, a été réalisée par Gerco de Ruijter. Cette commande a permis de proposer un regard sensible et artistique sur le monde agricole, et de construire un dialogue expérimental entre les arts, les sciences et l'agriculture par l'échange de compétences et de savoirs.
Marie Lansac
Marie Lansac est née en 1945 à Chambéry. Elle vit et travaille à Puyloubier, à la croisée de l'art et de l'écologie.
Gerco de Ruijter
Né en 1961 aux Pays-Bas, Gerco de Ruijter vit et travaille à Rotterdam. Entre peinture et documentaire, son travail a été entre autres exposé au Musée Boijmans-van Beuningen et au Centre Witte de With à Rotterdam.
 
 
 
Pour voir des photos vous pouvez vous rendre sur le site:
 
Plus de dix ans après la haie, composée de tilleuls, cornouillers mas, frênes, buis, chênes, cyprès, arbousier, mirobolans, etc....a grandi,
elle a été l'objet d'une formation autour de l'usage de l'arbre dans les fermes menée par Dominique Mansion, spécialiste entre autre des trognes, et illustrateur, organisée par le GRCIVAMPACA
 
 
 
     
     
     

    21 avr. 2016

    Les épouvantail(le)s

    Lors de la manifestation "de Ferme en Ferme" nous avons l'habitude de réaliser un épouvantail, enfin, une épouvantaille!!

    L'atelier avec petits et grands

    Joie de la réalisation
     
    "Jeanne", la première épouvantaille de la ferme

    9 févr. 2016

    Journal de la ferme


    Après des vacances en altitude je suis redescendue avec joie dans la vallée et vous souhaite une bonne année 2016!
    Je souhaite de voir valorisées les ressources végétales de la belle terre, celles qui sont renouvelables, celles que l'on peut semer partout.
    Je souhaite qu'il s'essaime dans notre pays des structures, projets, filières, envies autour de la production végétale, de sa transformation créative, artisanale, comestible, transparente.
    Je souhaite que ces projets soient l'occasion de liens sociaux, pour que s'organiser, autogérer et cogérer, collaborer signifie prendre soin de nous.
    Cela paraît beaucoup pour 2016 mais l'année prochaine on renouvelle nos vœux!
    Et pour les Amaps je souhaite que ce qui nous concilie le soit encore pour les nouveaux nés et il y en a!
    Les AMAP de la Grande Bastide continuent avec deux groupes: une distribution à la ferme le mardi, une distribution à Pertuis le vendredi (à la cave coopérative près de la gare). Beaucoup d'entre vous m'ont renouvelé la confiance que vous aviez avec mes parents, de nouveaux sont arrivés, je vous remercie de poursuivre l'aventure AMAP ou de vous y engager
    La grande grange- alias « le frigo »- abrite la distribution et le stockage, avec un coin aménagé pour le repos. Cette belle grange de pierre avec des "arquières" (c'est le nom donné par les locaux aux ouvertures sur les côtés) date du XIXème siècle. Les arquières servaient pour la circulation de l'air l'été et étaient bouchés avec de la paille l'hiver.
    J'ai engagé petit à petit des changements de pratiques agronomiques pour la production, travaillant sur buttes et utilisant des couverts végétaux: paillage, couvertures de déchets végétaux (...)
    L'idée générale est d'éviter l'évaporation et donc d'utiliser moins d'eau, ce qui a été le cas dès l'été 2015, d'éviter les pertes massives d'azote dans l'air par le travail du sol et protéger la vie du sol, car dans une poignée de terre fertile il peut y avoir autant d'êtres vivants que d'humains habitant sur la planète: de 5 à 6,5 milliards !
    Longtemps ignoré, le rôle de la vie du sol est aujourd'hui reconnu. Certes, on ne laisse pas encore à cette entité biologique la place qu'elle mérite mais personne ne nie plus que la vie du sol soit une des voies royales qui permettent le passage des éléments nutritifs de l'état organique à l'état minéral et vice-versa !
    Le 22 décembre a eu lieu la troisième édition du  marché de Noël, artisanat, créations, produits locaux, gibacier, bons plats apportés par les amapiens et vin chaud ont rempli l'espace autour de la distribution des légumes dans une  ambiance chaleureuse. Je  remercie tous ceux qui ont participé: les exposants, les organisateurs, les cuisiniers.


    Cette année sont prévues des visites de la ferme par l'école de Villelaure et ma participation à l’événement "de Ferme en Ferme" des CIVAM. Mercredi dernier, dans le cadre des journées nationales du réseau CIVAM, des paysans d'autres régions de France, des animateurs du réseau, sont venus aussi sur la ferme. Ouvrir la ferme, un moyen de faire comprendre le métier de maraîcher, mais aussi échanger sur les enjeux écologiques et sociaux liés à l'alimentation.


    Quelques informations sur la conservation des légumes
     Les AMAP sont le lieu du consommer frais mais le stockage est parfois nécessaire. En hiver nous ramassons certains légumes avant les gelées. Même si 2015 a été une année très chaude, notre ferme est dans un "fond froid" et le gel vient en général dès novembre. Nous stockons en "silos" (caisses recouvertes) navets, radis noirs, céleris raves. Les carottes sont parfois stockées, toutes les "feuilles" sont cueillies le jour de la distribution.
    Les pommes de terre et oignons se conservent à l'abri de la lumière et au sec. Nous stockons les pommes de terre dites "de conservation" en chambre froide à partir de leur cueillette, en août, ce qui empêche la germination.
    Bien gérer et conserver, mais aussi bien cueillir et distribuer évite le gaspillage de la production à l'assiette.... Chaque français jette en moyenne 20 kg d’aliments par an, les agriculteurs ont beaucoup de pertes à la commercialisation,  les AMAP sont une solution!
    Les légumes sont vivants et continuent à évoluer après cueillette, il faut donc en prendre soin à l'arrivée à la maison: on cuisine d'abord "le vert"! Beaucoup peuvent  se ranger dans le bac à légumes du réfrigérateur -la température y est comprise entre 8 et 10°C -(carottes, poireaux, choux, céleri rave, navet), en les séparant et en les laissant non lavés dans un sachet, ou, épluchés et triés dans un contenant -sachet, boîte...- sur les étagères du bas. 
    Pour conserver au mieux vos courges, les mettre dans un endroit sec, à une température au dessus de 12 °, plutôt dans la maison "au chaud". Il faut les surveiller pour ne pas laisser se développer une moisissure.
    Vous trouvez sur divers sites des informations sur ce sujet, le gaspillage alimentaire étant devenue une priorité.
    Les derniers plantés :
    J'ai reçu par la poste Cinq paquets de cette forme étrange, la postière m'a dit qu'il avait été difficile de les ranger dans son coffre.
    Dans des cartons bien stockés et bien scotchés, la commande des arbres fruitiers que nous avons plantés le week-end dernier. Les noisetiers y ont la place principale.
    L'idée est de créer une haie diversifiée d'arbre à bas jet et arbustes (cassis, groseille, caseille, baie de mai), pour commencer une production maraîchère en agroforesterie.
    Créer ainsi un refuge d'une plus grande biodiversité; nous recherchons en plus grand nombre des hérissons (prédateurs de limaces - avez-vous remarqué que j'en laisse s'échapper quelques unes dans les feuilles vertes de vos paniers…?) et des belettes (prédateur de campagnols) !!!

     Solange

    les arbres comestibles
    paillage et buttes


















     séchage des haricots

    5 févr. 2016

    Les nouvelles de la Grande Bastide


    Depuis la fin du mois d'octobre 2015 Pierre a quitté l'agriculture et les terres sont cultivées par des jeunes....nous avons en effet transmis la Grande Bastide en fermage depuis le début de l'année:
    - à Benoit , paysan boulanger, qui fait des céréales pour son pain sur les terres de la Grande Bastide; déjà boulanger, il a réhabilité un fournil villageois à Cucuron, qu'il partage avec un autre jeune boulanger, Etienne
    - à Solange, notre fille qui fait du maraichage diversifié et plante des haies fruitières
    - à Patricia, qui développe une activité plants pour plusieurs maraichers proches.
    Pierre et moi vivons toujours la ferme, nous partageons le lieu avec nos locataires Claire et Cristiano, musiciens de la Roda, et les locataires du gite touristique. En 2016 nous ferons des changements sur notre façon d'habiter la Grande Bastide, le projet de co/éco-habitat se poursuit, et l'activité gîte va s'arrêter....nous vous donnerons des nouvelles.
    Fin octobre Pierre a fêté son départ et une centaine de personne ont pu déguster un buffet végétarien préparé par Marie-Paule, qui officie au restaurant de St Estève Janson, la table d'Estève, elle cuisine avec nos légumes et d'autres bons produits locaux, une table à découvrir, qui est aussi le seul magasin du village, épicerie, dépôt de pain....on y rencontre des habitués dans une ambiance amicale. La soirée a été très agréable, avec de nombreux témoignages d'amitié, des chants très émouvants, des attentions; les amapiens nous ont aussi offert un week-end insolite où nous irons au printemps.
    Nos projets sur la ferme restent nombreux: activité culturelle (le concert-soupe), le verger (nous avons planté en janvier une vingtaine de nouveaux fruitiers) et avons commencé à récolter les fruits des haies et arbres comestibles plantés au cours des années.
    Françoise