25 nov. 2011

journal d'automne 2011

Renouvellement
Le début du mois de novembre est le moment des renouvellements de contrats.
Déjà huit ans d’existence pour les AMAP de la ferme, la première a été celle de Paniers de Saisons, à Gardanne, la plus récente celle de Cageots Rive Gauche, à Jouques.
Nous remercions les adhérents qui continuent à nous soutenir et ceux qui arrivent.
Les réunions de bilan pour chaque groupe, les assemblées générales, la communication, la préparation et le renouvellement des contrats, la gestion des paiements, représentent un travail bien partagé avec les responsables que nous remercions aussi vivement pour leur engagement. Certains ont remplacé d’autres qui ont donné de leur temps pendant plusieurs années, merci donc à chacun de vous, anciens et nouveaux !
Récemment deux émissions Terre à Terre (France Culture samedi matin 7h) ont été consacrées aux AMAP, la deuxième s’appelait « 100% AMAP », avec l’interview d’une agricultrice de Beaucaire ; c’est le choix que nous avons aussi fait pour notre ferme. C’est ainsi pour nous un engagement à partager l’ensemble de la récolte ; notre équilibre, pour maintenir une équipe et un revenu pour chacun, par rapport à des charges de structure et la taille de la ferme est de 170 unités de légumes (ce qui représente plus de 200 familles en contrat). Les ventes hors AMAP n’ont lieu qu’en cas de manque de contrats.

Travaux d’automne, nouvelles des légumes
L’automne représente pour nous un léger ralentissement d’activité par le fait du raccourcissement des jours, du ralentissement des arrosages et de la moindre pression de l’herbe.
Nous nettoyons depuis quelques temps les serres et parcelles des légumes d’été, avons préparé celles-ci pour les légumes d’hiver, la pépinière est, depuis cette semaine entièrement vide, après la plantation des dernières séries de salade, de mâche, d’épinards.
La pluie excessive après la sécheresse de septembre/octobre n’a pas encore permis le semis des céréales, la douceur a accéléré l’arrivée de certains légumes, les salades sous serre souffrent d’un excès d’humidité, mais pas de catastrophe majeure chez nous.
Globalement les cultures vont bien, la douceur fait aussi germer oignons et pommes de terre, que nous trions. La récolte de poireaux ne sera pas très bonne, en raison de l’attaque de teigne au cours de l’été.

De l’entretien, rangements et nettoyages, les récoltes et le stockage des légumes d’hiver et bientôt la gestion des ouvertures et fermetures de serres, la protection des légumes contre le froid vont rythmer les journées que nous ne passons pas en cueillettes et distributions.

Courges, courges
La récolte de courges ayant été particulièrement abondante, nous vous distribuons les courges entières, à surveiller, couper et garder au chaud. Une courge coupée, bien débarrassée de ses graines, peut se garder hors du frigo pendant plusieurs jours, avec un torchon pour la protéger. Il suffit au moment d’en cuisiner un morceau de couper la partie à l’air qui a séché.

Cuisiner simplement
Certains demandent comment cuisiner fenouils, céleris rave ou betteraves ; cru le fenouil s’allie avec l’orange ou la pomme, cuit il fait partie des légumes du pot au feu ou de l’aïoli, se prépare en gratin, ou simplement à la vapeur avec du poisson. Le céleri rave se râpe seul ou avec les carottes, se prépare en cocotte avec des oignons et de la pomme, vous pouvez faire d’excellents potages de betterave, avec aussi de la pomme; et n’oubliez pas que toutes les salades et autres feuilles et fanes sont excellentes en soupe, alliés avec tous les autres légumes et toujours la pomme !

La Grande Bastide participe à la protection de la Garidelle 
Nous avons été sollicités par le Parc Naturel Régional du Luberon pour participer au projet de protection et renforcement d’une espèce messicole (qui pousse avec les céréales) la Garidelle(Garidella nigellastrum), espèce menacée au niveau mondial et protégée. Le CEEP (Conservatoire, études et écosystèmes de Provence) est associé à ce projet de sauvegarde, qui est approuvé par le Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles. Nous sommes heureux de semer et protéger ces précieuses graines dans notre blé meunier Florence Aurore.
Nous espérons réussir à renforcer sa jolie présence !

26 août 2011

journal d'été 2011

C’est déjà la fin du deuxième mois de l’été et la grosse chaleur est arrivée, nous avons, en Provence, étés épargnés par la sécheresse, mais comble de malchance c’est par de violents orages que des arboriculteurs et maraîchers de Vaucluse ont été touchés, alors que déjà, pour beaucoup d’entre eux, la situation était difficile.
Une politique de soutien aux agricultures locales, de rapprochements entre paysans et habitants, d’adaptation des cultures aux sols, aux climats, aux ressources, aux besoins vitaux des populations s’avèrera de plus en plus important dans le contexte de crises financière et humanitaires à répétition.

Travaux et récoltes
A la ferme le travail s’est intensifié depuis le mois de mai, avec les binages, arrosages, cueillettes (celles des fraises et haricots verts sont les plus longues), plantations pour l’automne et l’hiver : choux, fenouils, betteraves, poireaux, semis de carottes…désherbages….
Au début du mois août nous avons récolté les pommes de terre d’hiver. A ce propos, un petit rappel : merci de penser à nous rapporter les caisses en plastique ou en bois, dans lesquelles nous stockons ces dernières ; chaque année, il nous en manque plus d’une centaine, à tel point que nous songeons à les consigner…
La récolte des haricots verts a été bonne, celle des pastèques et melons canari aussi et, après le vol des premiers melons et aubergines, tout est rentré dans l’ordre. Le « panier* » est semblable aux années précédentes, excepté le basilic et le persil qui font parfois défaut actuellement; l’essai de conduite avec paillage naturel de ces aromates n’est pas (encore) concluant. Le paillage naturel permet de conserver une meilleure structure des sols et l’humidité, mais provoque parfois une ‘faim’ ponctuelle d’azote pour les plantes non pérennes.
La deuxième série de courgettes n’a pas donné autant que d’habitude, le choix variétal (uniquement des variétés non hybrides F1) n’a pas donné un gros rendement, il en manque donc parfois. Nous tentons de faire évoluer nos pratiques mais parfois les essais (limités pour ne pas rompre la qualité globale des distributions) ne sont pas concluants. Les artichauts, eux, conduits cette année sur paillage (notre paille de blé), comme les cardes avant eux, sont prometteurs. Nous espérons que vous les apprécierez plus que celles-ci !
*Comme nous l’avons déjà évoqué, nous essayons de ne plus utiliser ce mot de « panier » qui est devenu aujourd’hui un concept de service, très développé sous de nombreuses formes, mais de parler de la récolte, qui vous est vendue et distribuée, de façon équitable.

Les AMAP ont dix ans
Le 18 juin dernier une réunion des paysans en AMAP des secteurs Pays d’Aix et Portes du Luberon a été organisée par Alliance Provence. Après dix ans d’existence des AMAP, l’association constate que dans notre région le nombre des adhésions ralentit, le renouvellement des contrats est plus difficile, d’autre part certains agriculteurs peinent à honorer les contrats, à fournir des légumes suffisamment diversifiés, ou sont malgré tout en difficulté économique, ce qui décrédibilise les AMAP.
De nombreux jeunes souhaitent « s’installer en AMAP », alors qu’il n’y a pas suffisamment de demandes de groupes d’habitants motivés et que c’est un système particulièrement exigeant en terme de compétences.
L’offre de légumes biologiques, d’ici ou d’ailleurs, dont les prix baissent, s’est développée ; magasins, espaces paysans, marchés, paniers  constituent maintenant une offre variée et large, accessible à tous dans la proximité et plus souple que l’engagement avec des fermes.
Cependant l’éthique AMAP invite à faire prévaloir les logiques de coopération aux logiques de concurrence, l’enjeu de la rencontre était donc de favoriser une concertation entre producteurs, et de poser la question : comment trouver une juste dynamique pour favoriser l’essaimage du concept et son développement intelligent, le soutien aux paysans qui s’installent ou qui bifurquent dans cette voie, parfois combinée avec d’autres. Si les réponses ne sont pas évidentes, il semble essentiel de veiller à ce que cette forme particulière de coopération entre habitants et agriculteurs reste fondée sur la confiance, la compréhension mutuelle et la conscience de ce que sous-tend le contrat : l’engagement avec des fermes pour leur maintien en tant qu’espaces d’agro écologie, de biodiversité et d’activité humaine. Le fonctionnement des fermes, la question de l’alimentation et de ses conséquences est donc au cœur du système. Des coopérations entre plusieurs fermes peuvent peut être répondre aux complexités du système, mais dans la limite des spécialisations qui ont fait les déséquilibres actuels et sont contraires aux méthodes de l’agriculture biologique qui exige des rotations.
Le contrat en AMAP permet de poser des questions et d’avoir des éclairages que l’on ne retrouve pas dans d’autres formes de vente. C’est sans doute en partie pour cela, et peut être pour sa dimension utopique de changement des pratiques et du commerce autour du vivant, plus que sur la question du coût et du contenu de « paniers » qu’il ne peut se développer si facilement, peut être même n’est ce pas souhaitable tant que les citoyens n’ont pas repris contact avec la terre nourricière ?

L’équipe, la vie de la ferme
Cet été nous avons embauché comme saisonniers Solange- notre fille qui a remplacé Ana, enceinte- Yacine et Thomas ; Lauren, Kate et Eco sont venus des Etats-Unis, d’Australie et de Belgique pour wwoofer. Marlène, du lycée agricole de Valabre est venue en stage.
Et une petite Eloïssa, fille de notre fils Matthieu et d’Ana sa femme, est née le 16 juillet… la cinquième de nos petits enfants ! Nous lui souhaitons une belle vie, pleine de nature et de sourires….

25 août 2011

Lectures

Si vous vous intéressez aux enjeux de l’agriculture et de l’alimentation :
Terre nourricière Si elle venait à nous manquer
Robert Levesque-  Ed. L’Harmattan 2011
Le livre noir de l’agriculture
Isabelle Saporta- Ed. Fayard
Et un livre d’une pionnière de l’écologie :
Printemps silencieux
Rachel Carson- Ed Wildproject – Collection domaine sauvage

31 mai 2011

journal de mai 2011

Depuis le mois de mars les nouvelles du monde ont évolué et il semble que seuls ceux qui s’intéressent à l’environnement, aux énergies renouvelables, à l’écologie continuent de suivre le terrible désastre de FUKUCHIMA, comme ils suivent les suites de Tchernobyl ou le niveau des rivières et fleuves qui refroidissent nos centrales nucléaires infaillibles….  De très nombreux départements français sont touchés par une sécheresse grave qui s’accentue et pose problème pour un modèle agricole très dispendieux en eau.
A quoi donc nous servira de produire en agriculture biologique, d’économiser nos énergies, de redonner de la vie aux sols si des contaminations radioactives continuent et que nous continuons à piller les ressources en eau, en matières premières, en….. ? Nous sommes très préoccupés pour nos enfants et petits enfants qui devront résoudre, s’ils le peuvent, ce qu’a engagé sans discernement notre génération. Moins « consommer », simplement vivre avec des besoins réduits à l’essentiel, entretenir chaque objet pour qu’il dure, partager les activités et les revenus parait aujourd’hui urgent pour que notre terre puisse permettre à chacun de se nourrir et de vivre en paix et en coopération avec l’autre. Utopie ? Non, espoir de sortir d’une époque un peu folle….
Mais le printemps ce sont aussi, et plus légèrement- quoique…elles soient aussi menacées- les hirondelles (chez nous ce sont les hirondelles des cheminées, à trois couleurs), qui sont cette année particulièrement nombreuses à nicher dans leurs nids refaits à neuf, un couple a même élu domicile dans la salle de distribution au milieu de l’agitation des distributions. Elles font la joie des adhérents grands et petits ! Une de nos adhérentes nous a fait des photos. 

Travaux et paniers
En avril, au moment du début des grosses séries de plants, Matthieu a fait une installation pratique de l’aire de confection des mottes dans le hangar pour les semis en pépinière ; Matthieu est très bricoleur et trouve de nombreuses astuces pour épargner nos dos fatigués.
La liste est longue des semis et plantations et des travaux :
*Plantation des courgettes, tomates, melons, pastèques, courges, céleris rave, salades, artichauts, semis de haricots verts nains, carottes, maïs doux en plein champ, nettoyage de serres après la fin de certains légumes du début du printemps, semis d’engrais vert.
*Désherbage des oignons d’hiver et autres cultures, binage, buttage
*Taille des tomates et concombres
*Palissage des haricots verts, aubergines, poivrons.
La reprise des paniers s’est faite de façon très satisfaisante, les légumes ont été au rendez-vous
Les poireaux ont été appréciés au début, ils ont un peu monté dans les dernières distributions, malgré un tri sévère, ceci étant dû à la grosse chaleur du début de printemps.
Les premières tomates, les aubergines et poivrons arrivent cette semaine
Nous avons des cardes magnifiques, si vous en souhaitez faites le nous savoir.

Cueillette des fraises :
Pour les AMAP de la ferme, quand il y a abondance (c’est très fluctuant !) la cueillette est possible pendant les distributions, quand c’est signalé, et le samedi (appeler).
Pour Gardanne, le samedi (appeler). Eviter les heures les plus chaudes (12h/16h), une insolation peut être grave, pour les adultes comme pour les enfants, bien sûr.
Petit guide de la cueillette responsable et solidaire :
Nous posons maintenant des éléments signalant l’endroit où vous pouvez cueillir, en effet il est important de cueillir ligne par ligne, systématiquement, de soulager chaque pied de toutes les fraises mûres, petites et grosses, de nettoyer au passage les fruits pourris. Ainsi, pour nos cueillettes suivantes nous savons ce qui a été cueilli et nous ne ramassons pas que des petits fruits trop mûrs. Les pieds nettoyés auront ensuite de beaux fruits en abondance.
Merci d’avance.
Certains d’entre vous se sont inquiétés du duvet blanc trouvé dans les barquettes, il s’agit de la bourre des peupliers, notre ferme est entourée de nombreux peupliers et à cette époque ils essaiment à tout vent, on dirait de la neige !
A propos de peupliers
Notre ferme est donc située au bord des Iscles (bancs de sable ou limon au bord ou milieu de rivière) dela Duranceoù pousse la rypisilve (forêt de bord de rivière), elle est en autres formée de peupliers, qui fixent sols et remblais. Le genre peuplier (populus) comporte…350 espèces ! C’est le même mot que « peuple », en latin, on suppose que les Romains les plantaient dans les lieux publics…nous aimons ces grands arbres, parfois envahissants, mais magnifiques sous le vent, ou en automne. Les peupliers servent à la pâte à papier, à faire les allumettes, des boites et des…cagettes !
Avec un grand vent comme notre région en connaît parfois, un magnifique peuplier tremble s’est abattu dans un champ préparé, tout près des serres, nous avons eu de la chance qu’il n’écrase pas une serre . Nous l’avons fait débiter et broyer par une entreprise voisine. Cela nous donne l’occasion d’évoquer la richesse que représente pour une ferme d’avoir des arbres : ombre fraîche, bois de chauffage, broyat possible pour incorporer aux sols et feuilles qui redonnent de l’humus. Nous ne brûlons pas une seule feuille à la ferme…..Notre agriculture industrielle avait oublié les bienfaits de l’agroforesterie. A l’heure de l’engouement pour le BRF (bois réal fragmenté), les exploitations pourraient déjà replanter massivement haies, bocages, bosquets etc. !…L’émission du samedi 21 mai de Terre à Terre (émission fort intéressante sur France Culture de 7h à 8h le samedi dont nous avons déjà parlé) parlait du sujet de l’incorporation de bois dans les sols qui permettrait de les reconstituer (car partout dans le monde les sols souffrent…)

Visite de la ferme
Le 12 juin nous vous invitons à une visite de ferme, couplée avec l’évènement organisé par Bio de Provence et des Agribios- CIVAM Bienvenue chez les bios. Les horaires changent par rapport aux années précédentes :
* le matin marché- cueillette accompagné de 9 à 11h
* pique nique -auberge espagnole- pour tous dès 12h
* 14h à 16h visite de ferme
Mettre chapeau, lunettes et bonnes chaussures

Un nouveau mail pour la ferme
Le mail de la ferme est maintenant : grandebastide84@gmail.com, à utiliser avec modération, car nous n’utilisons pas Internet tous les jours, nous n’avons pas d’ADSL, nous utilisons une clef 3G qui fonctionne, mais assez lentement, alors, pour les informations ou questions urgentes, merci d’appeler de préférence sur les téléphones (laisser des messages, ils sont écoutés !)
 A bientôt
Cordialement

3 avr. 2011

journal de mars 2011

Triste printemps…
Ce printemps 2011 aura été marqué par les terribles événements du Japon et nous nous associons à ce malheur, en pensant particulièrement aux agriculteurs et pêcheurs disparus, à ceux qui voient maintenant leurs terres, leurs productions contaminées, impropres à l’alimentation. Nous imaginons leur désespoir.
Françoise est allé au Japon fin 2008, elle avait particulièrement aimé ce pays et les gens qu’elle avait rencontrés.

Travaux et préparation de vos paniers d’avril
Contrairement à ce que pourrait faire imaginer notre arrêt des distributions, notre travail ici est intense, autrement rythmé, mais rythmé par :
  • la mise en route des cultures
  • la préparation des serres et parcelles, l’épandage du fumier composté
  • les semis, plantations, arrosages, binages, désherbages qui reprennent
  • des aménagements et travaux d’entretien de la ferme : abords, chemin, peinture de la porte de la salle, bureau, nettoyage des caisses….
Les semis :
*semis de poireaux, radis, pois chiches, carottes
*premiers semis dans la pépinière : basilic, persil, céleri rave, essais de tomates, courgettes, aubergines, concombres et poivrons avec des variétés non hybrides
Les plantations :
*pour les fraises, remplacement d’une des trois parcelles de la saison 2011
*plantation sous serre de salades, choux raves, fenouils, choux chinois, pommes de terre, betteraves, navets, concombres, tomates, aubergines, haricots verts, poivrons, toutes les serres sont maintenant remplies.
*plantation en plein champ des oignons, épinards, salades, pommes de terre
L’entretien :
*nettoyage, taille des fraisiers, remise en place d’un couvert de paille entre les rangs
*les carottes ressemées en janvier ont été récemment désherbées
* palissage des pois gourmands qui sont actuellement tout fleuris et commencent à faire des gousses
*binage et désherbage de l’ail, des pommes de terre de printemps, des fenouils, des petits pois, des fèves

Vie de l’AMAP
Nous avons eu de nouvelles inscriptions pour la reprise, et nos groupes sont maintenant remplis, en particulier grâce au bouche à oreille, merci à vous !

Bilan de la saison froide :
Vous avez eu 10 kg de légumes en moyenne et une variété de 11 légumes, ce qui est très satisfaisant. Nous avons eu une très belle récolte de céleris raves et de carottes.
Comme d’habitude le panier a été beau au début de saison, mais la fin a été plus difficile, sans oignons ni poireaux, avec des légumes de moins bonne qualité.
Les topinambours n’étant pas suffisamment appréciés, nous avons décidé de ne pas en planter pour la saison froide 2011/2012.

Reprise des distributions :
La semaine du 18 au 24 avril (Lundi 18, Mercredi 20, Vendredi 22) aux heures habituelles (de 18h à 19h), merci de respecter si possible ces horaires ou de nous prévenir en cas de retard (laisser de préférence un message téléphonique au 04 90 79 57 67 car les jours de distributions nous ne regardons pas les mails)
Vous devriez avoir pour les premières distributions des betteraves, cardes, carottes, fenouils, navets, salades, radis, persil, poireaux, cebettes, pois gourmands, épinards, courgettes, pommes de terre, chou rave, chou chinois
Merci de rapporter vos caisses vides, n’oubliez pas votre sac
Cordialement à tous
A bientôt !

24 janv. 2011

journal de janvier 2011

Nous vous souhaitons une heureuse année 

L’hiver
Le froid a été particulièrement vif, dès fin novembre et en décembre, et, comme chaque année, nous avons dû y parer pour continuer à remplir les paniers : récolter entre les gelées poireaux, choux ou carottes, stocker pour la conservation navets et radis, protéger les cultures sous serres, avec des voiles : mâche, salades, épinards, blettes, choux rave….ouvrir et fermer les tunnels pour à la fois profiter des rayons du soleil, aérer, réchauffer….bref, tout un équilibre à tenir.
Depuis quelques temps le redoux de janvier donne des airs de printemps, mais l’hiver n’est pas fini !
Novembre, décembre et janvier est une période où le travail est ralenti (nous profitons des jours courts !), nos salariés prennent des congés.

Les paniers
Nos paniers d’hiver sont depuis quelques années bien remplis et variés, cette année les pommes de terre ont été belles et abondantes, ainsi que les carottes ou les céleris rave. La distribution des courges devient une habitude et nous espérons que vous en ferez une consommation régulière jusqu’au printemps en les gardant au chaud et au sec.
Travaux
Fin novembre nous avons semé les fèves, petits pois, pois gourmands. Les carottes pour le printemps, semées en octobre, n’ont pas levé, nous les avons semé à nouveau en janvier.
Nous achevons le nettoyage et la préparation des serres, faisons les inventaires de semences et préparons les assolements pour le printemps (rotations organisées sur l’ensemble des parcelles).
Nous commandons plants et semences.
S’associer, transmettre
Notre fils et sa compagne, arrivés à la ferme cet été partagent avec nous le travail et les réflexions sur l’avenir de l’entreprise, son évolution. Ils se forment, construisent leur parcours d’installation. Pour nous la transmission commence et cela nous bouscule un peu.
Ecologie, une réflexion à partager avec d’autres agriculteurs
Lors de notre dernière réunion de cinq fermes, nous avons travaillé sur le thème de l’écologie sur nos fermes :
* gestion des déchets, en particulier le plastique : en utiliser le moins possible
* traitements : favoriser l’équilibre biologique pour que les traitements, même ceux employés en agriculture biologique, soient réduits au maximum
* agro écologie, permaculture…ces méthodes sont une façon de cultiver en se servant des processus naturels, tant en ce qui concerne la vie des sols que pour la croissance et la santé des plantes.
* les techniques de mulching (paillages naturels : paille, écorces, BRF…) : privilégier une source locale pour ces couverts, comme pour les engrais.
*les interventions mécaniques : les rendre le plus efficaces et les moins nombreuses pour économiser les énergies.

AMAP
Il reste une dizaine de contrats à trouver pour garder l’équilibre économique, vous pouvez donc continuer à en parler autour de vous.